Le contrôle du déplacement, de la position et de la vitesse est un problème habituellement rencontré sur les systèmes automatisés. Les systèmes de détection conventionnels (interrupteurs de position, détecteur inductif ou photoélectrique) sont rapidement limités dès lors que le nombre de positions à contrôler devient trop important.
Les codeurs rotatifs permettent au système de traitement de maîtriser le positionnement d'un mobile avec une grande précision, sans qu'il soit nécessaire de répartir sur le système technique un grand nombre de détecteurs de position.
Un codeur optique est un capteur angulaire de position, lié mécaniquement à un arbre qui l'entraîne, son axe fait tourner un disque qui comporte une succession de zones opaques et transparentes. La lumière émise par des diodes électroluminescentes arrive sur des photodiodes chaque fois qu'elle traverse les zones transparentes du disque. Les photodiodes génèrent alors un signal électrique.
Le codeur incrémental ou relatif est également appelé générateur d'impulsions. Il comporte 2 ou 3 pistes :
Ce concept a été développé pour pallier les contraintes développées ci-dessous et générées par le codeur incrémental :
Le disque rotatif du codeur absolu comporte un nombre (n) de pistes. Chaque piste a son propre système de lecture (diode émettrice et diode réceptrice). A chaque position angulaire de l'axe codeur correspond un code binaire.
Ci-dessous une animation pour mieux comprendre le codeur incrémental (relatif) ou absolu.